Les Assemblées de Dieu de France : des prémices à aujourd’hui
_Les Églises chrétiennes ont manifesté des « Réalités de Pentecôte » dès les premiers siècles.
On retrouve ces phénomènes spirituels au sein des diverses Églises antérieures ou postérieures à la Réforme (Vaudois dès le XIIe siècle, Anabaptistes, premiers protestants de type « évangéliques » en Suisse au XVIe siècle, méthodistes au XVIIe…). Jean-Guillaume de la Fléchère, proche de John Wesley est l’un des premiers à rappeler l’existence d’un baptême dans le Saint-Esprit.
Au XIXe siècle, plusieurs mouvements pentecôtistes émergent en Angleterre (Irvingiens en 1830), des mouvements de sainteté manifeste des expériences similaires.
Hélène Biolley, en lien avec petite église baptiste créée au Havre en 1887 avec François-Marie le Quéré et soutenue par l’Église méthodiste du Havre avait créé en 1896 un hôtel-restaurant de tempérance dans la ville du Havre. Notons que la présence de pentecôtistes en France est signalée dès 1907. L’Église du Havre et le Ruban Bleu sont reconnus internationalement comme des centres pentecôtistes dès 1909, de même qu’une petite Église conduite par Michel Mast, un baptiste à Paris. Le centre Franco-scandinave va accueillir dans les années 1920 des cultes pentecôtistes conduits par Carl Neaser, face à l’Assemblée nationale.
_L’essor du pentecôtisme français date véritablement de 1930.
Alors qu’il se destinait à partir au Congo belge, le couple Douglas et Clarice Scott séjournent au Havre, invités par Hélène Biolley. Dès lors un Réveil spirituel se manifeste. Le message de Douglas, proche de la vie quotidienne de ses auditeurs, est accompagné de nombreuses guérissons miraculeuses et soutenu par plusieurs grandes figures du protestantisme français. Beaucoup de personnes voient leurs vies transformées en se tournant vers le Christ.
Le but initial de Douglas Scott était de revitaliser les Églises protestantes françaises. Finalement, face à la léthargie l’ignorance ou voire l’opposition, des Églises pentecôtistes sont créées officiellement au Havre, à Rouen, Liévin, Lyon… Le choix de relier ces Églises aux Assemblées de Dieu s’officialise en 1933. L’autonomie nationale, la souplesse de fonctionnement des Assemblées locales semble bien correspondre à la mentalité française plutôt frileuse à toute ingérence étrangère.
Les Assemblées de Dieu de France sont donc une Église protestante évangélique pentecôtiste francophone « à la française ».
Les Assemblées de Dieu de France sont donc une Église protestante évangélique pentecôtiste francophone « à la française ».
Les premières associations cultuelles des Assemblées de Dieu ont été fondées en 1933. De nombreuses implantations en France métropolitaine.
Aujourd’hui, sur le territoire français métropolitain, il y a plus de 650 lieux où l’Évangile est régulièrement prêché. Le mouvement des Assemblées de Dieu compte 803 pasteurs, dont environ 200 sont en formation. À cela, il faut ajouter 125 églises implantées dans les DROM-COM, avec une centaine de pasteurs.
• En France, 2 organismes représentent les Assemblées de Dieu : L’Union des Assemblées de Dieu de France (UNADF) et la Fédération des Assemblées de Dieu de France (FNADF)
• L’UNADF regroupe toutes les églises locales
• La FNADF regroupe l’UNADF et les associations des pôles d’activités appelées « Départements »
• Les églises locales sont autonomes dans leur fonctionnement et dans leur gestion
• Elles sont déclarées en associations cultuelles (1905)
• Elles sont membre fondateur du CNEF*, Conseil National des Évangéliques de France qui a vu le jour le 15 juin 2010.
En outre, de nombreuses actions missionnaires ont été soutenues par la France dans toute la Francophonie (le Gabon à la fin des années 1930, la Haute-Volta devenu Burkina Faso, la Côte d’Ivoire…). L’action missionnaire des Assemblées de Dieu de France a été créée officiellement en 1957.
Les Assemblées de Dieu dans le monde, c’est :
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